Horizons et positionS

« La vague, la prise de position est un acte de paysageur », Mehdi Melhaoui

Note d’intention

15/10/2012

Partant du manifeste que constitue La vague, de Courbet 1869, j’explore le principe de remise en cause de cette fonction d’unification. Penser cet horizon comme principe de discorde et de dissension dans une unité de « voir ensemble ». Une problématique sans cesse à reconstituer.

 

Cette recherche prend la forme d’une installation basée sur la perception d’un horizon truqué et d’un volume : la vague. Comme objet du vide  et du plein, cette  forme structural en acier aux plans et lignes croisées aura une ligne directive la ligne d’horizon qui reste l’axe mediane.

 

 

La vague est un horizon vis-à-vis duquel on doit faire face, on doit prendre position. Cette présence qui se dresse devant nous remet fondamentalement en cause une définition du paysage par le seul point de vue. « Face à la vague nulle quiétude : elle attend une réponse de notre part. »

 

Cette mise en espace, dépassant d’1/3 la ligne du regard horizon, suivant un plan fictif  dans un espace clot qui met en avant la force structurante presque tranchante de l’horizon – d’un horizon « truqué ». Jouer sur cette ligne de tension et non de jonction entre le paysage et la vague. L’espace changé, la perception sera en déséquilibre. Reste-il encore du paysage ou de l’horizon ?

 

« Sur une route, il n’est pas rare de voir une vague, une vague toute seule, une vague à part de l’océan » Henri Michaux, Ailleurs

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