Extentions

 

Nous somme face à un paysage concave vers le haut qui produit un effet similaire à celui d’un miroir bombé. Cette image  peint une anomalie de la vision. Cette perspective dépravé,  fait songer à une grande anamorphose dont on ne pourrait reconstituer  la figure déformé car le point correcteur ferait défaut, ainsi plus le paysage est étirée à l’abstraction plus la perception visuelle est riche.

Il faut risquer d’aller au plus prés de la disparition de l’horizon (ou du paysage) pour saisir ce qui se retire quand celui ci s’affirme. N’est ce pas le caractère inexorable de l’horizon qui nous encourage à retracer une histoire de la peinture en fonction de son émergence et à expliquer sa persistance dans les pratiques paysagère contemporaines?

La  limite entre le ciel et la terre, l’horizon serait le passage même, c’est à dire l’inscription du temps dans la durée de l’indéterminé dans le cadre de l’être dans l’espace.

La négation de l’étendue, négation du lieu et négation de la vue: dans de telles conditions, reste-t-il encore du paysage et de l’horizon?

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